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Témoignages
Quelques témoignages reçus par courrier qui illustrent des situations des méthodes d’accompagnement différentes.
Après la tempête A notre première rencontre je n’étais que colère. A présent la sérénité m’habite, mon coeur et ma tête sont en harmonie, la paix intérieure m’habite : tous ces bienfaits sont le résultat de votre écoute, votre humilité à ne rien juger. Ces trois entretiens ont eu une importance capitale dans mon mieux être, en m’apportant la lumière dans mon chagrin : j’ai enfin compris mon mal-être grâce à vos clés, j’ai éveillé ma spiritualité, effectué un travail d’introspection, appris à me tenir à des objectifs dans lesquels je refuse de laisser le mal vivre. La décision de quitter son travail pour réserver sa santé Il fût un temps qu’Emma P. ne se sentait pas bien. Elle se rendait tous les matins à son travail avec une boule dans le ventre. Pourquoi aujourd’hui j’ai pris ma plume pour écrire ? Après accompagnement individuel par téléphone Cet outil de formation à distance, nos échanges, ont été très bénéfiques. Je m’y réfère souvent : en situation d’urgence il m’arrive encore d’oublier la juste chaîne des comportements à trouver, c’est dans des moments de pause que je peux y revenir. J’en ai pris la saveur, la profondeur, ça vient nourrir un savoir-faire et la conviction qu’il vaut mieux être bien positionné dans son authenticité pour tâcher de poser un diagnostic. Ça me sécurise. P.-J. Z, directeur d’un établissement d’enseignement artistique municipal. « Une intervention rapide et efficace en situation d’urgence ».
Un accompagnement en face à faceAu début, sans doute de la tristesse, des conflits, de l’incompréhension, une perte de confiance en moi qui s’accentue, de la colère mais aussi beaucoup d’autres émotions qui s’entremêlent, qui bariolent ma t^te jusqu’à m’en faire perdre mes repères et me perdre. Un remue-ménage permanent qui me tient, me serre trop fort, une marée haute ou bien un débordement qui m’oppresse. je coule petit à petit, je suis comme détenue au fond, incapable de faire le moindre mouvement à cause de je ne sais quelle peur. Je décris cela comme une émotion tellement puissante, paradoxale, tourbillonnante, qu’elle me restreint, m’empêche de m’inscrire, de m’exprimer. Voilà ce que j’ai cru comprendre... L’importance d’exprimer avec intégrité ses sentiments, malgré toute la difficulté que cela peut me faire endurer. Le travail que j’ai pu réaliser, cette main qui se tend vers moi mais qu’il faut tout de même oser chercher afin de faire ma propre démarche. Je pense qu’elle reste la seule dans ce moment vacillant de ma vie à pouvoir me remonter et me faire respirer à nouveau. Cette main, je la vois comme une chance, une possibilité d’ouverture, de rebondissement. Saisissez-la. C.P. Une histoire d’accompagnement par correspondanceEn février 2003, deux ans après avoir quitté l’association dans laquelle j’ai travaillé 10 ans, je profite d’une crise interne pour mettre en cause par écrit le directeur (il est accusé de harcèlement à l’encontre de salariés, par un membre du C.A.), en prétendant qu’il est responsable des dysfonctionnements de la structure. Sur la base de ce modèle simpliste, les membres de l’association se séparent en deux clans, les pour et les contre, c’est la « guerre ». La première (octobre 2003) faisait 8 pages. Un horrible pavé dans lequel je défendais à longueur de lignes l’idée que j’avais agi pour le seul bien de la structure, à la demande générale... Je l’ai donnée à lire à 2 ou 3 proches. Ils ont été tellement mal à l’aise que je ne l’ai même pas envoyée à H. Ott pour relecture ! Découragé, j’ai décidé de ne pas donner suite à la démarche. Pour écrire la seconde il a fallu plusieurs appels téléphoniques d’H. Ott. Reparler tranquillement, voir ou j’en étais... J’avais besoin de courage pour me replonger là-dedans, j’étais brassé de partout. En février 2004 je sors un texte de 4 pages. Il est encore long et plein de tentatives de justification, mais quelque chose de nouveau y apparaît : pour la première fois j’y explique que j’ai souffert de la relation avec le directeur, et que c’est sans doute cette souffrance qui m’a amené à le mettre en cause, et pas seulement la « volonté de sauver la structure ». Je l’envoie à H. Ott, qui m’écrit en substance « C’est très bien. Est ce que tu pourrais préciser ces souffrances, et essayer de te « mettre plus à la place » du directeur pour imaginer les siennes ». Ce retour me met à plat : je ne suis pas encore prêt à abandonner l’accusation et à me concentrer sur moi-même, j’ai l’impression qu’H. Ott m’en demande trop, qu’il travaille pour « l’adversaire ». Je décide d’abandonner. Je saute des étapes. Beaucoup d’interventions d’H. Ott pour m’encourager. Beaucoup de silence de ma part. Beaucoup d’abandons. Mais beaucoup de réflexion aussi. La cinquième et dernière version date de février 2005. Elle ne fait plus qu’une page et demi. Pour la première fois, je l’adresse au directeur lui-même (les précédents projets étaient adressés au bureau de l’association, j’y parlais du directeur à la 3ème personne, en le laissant en dehors de la discussion, manière de refuser moi-même le vrai dialogue). Toute référence aux dysfonctionnements de la structure a totalement disparu. J’y explique mon geste de mise en cause à partir de ma seule souffrance, j’analyse mes responsabilités, et je présente mes excuses. Tout ça est sincère, mûri. H. Ott valide enfin cette lettre et la transmet à son destinataire pour réaction.. Un an et demi de travail et de souffrance pour un résultat dont je suis fier. La lettre atteint son destinataire. Il refuse d’y répondre ne répondra pas, expliquant que c’est trop tard. Ce silence m’a d’abord laissé un goût d’inachevé. J’aurais tant voulu entendre ses ressentis à lui... Un an plus tard, ce n’est même plus un problème. J’ai le sentiment d’avoir fait le chemin que je devais faire. M. L. Un "coaching téléphonique"En situation de crise avec ma collaboratrice je me sentais complètement perdu, ne sachant plus par quel bout prendre le problème. Quelques entretiens téléphoniques m’ont permis de mettre le doigt sur certains nœuds. Encouragé par cet éclairage j’ai pu faire face et mettre en lumière les dysfonctionnements de nos comportements respectifs. Quelques mois auparavant, une médiation, il est vrai un peu courte, n’avait pas réussi là où ce "coaching téléphonique" a fait mouche. Cependant tout n’est pas devenu rose du jour au lendemain, et je m’aperçois avec le recul que les problèmes étaient encore plus profonds que je ne le pensais. Je sais aujourd’hui qu’un travail personnel sera nécessaire afin de me libérer complètement. Le gérant d’une SCOP Tensions entre le secrétariat national et une organisation localeUne association locale de soutien aux populations défavorisées (Loire Atlantique) est en conflit avec l’organisation nationale (M.P.E.F) qui a préparé une lettre de dissolution. Elle fait néanmoins appel à IECCC pour une dernière tentative de dialogue. Un intervenant d’IECCC se déplace, rencontre plusieurs acteurs de l’organisation locale et nationale et rend un rapport qui détaille les responsabilités respectives et fait des propositions pour sortir des rapports de méfiance réciproque. Un conflit au sein du Conseil d’Administration d’une associationAlors que je me trouvais engluée dans des conflits au sein du bureau de l’association à laquelle j’appartiens, du fait d’une opposition avec la présidente (sur les finalités de l’association et surtout sur ses méthodes très autoritaires) j’ai fait appel à H. Ott pour m’aider. Je le connaissais pour avoir fait au moins 2 formations collectives avec lui et j’avais apprécié l’acuité de ses réflexions et l’aspect très constructif de son approche non violente. Nous nous sommes rencontrés 2 heures 30, mais une bonne partie du travail, pour moi, s’est faite en amont et en aval. En amont, H. Ott m’a demandé, pour préparer cette rencontre, de clarifier mes attentes ; cela paraît évident ; mais le mettre noir sur blanc, à partir de questions très précises aide déjà à identifier ce qui est le plus important, où sont les nœuds véritables du conflit, à formuler des objectifs de manière positive (donc constructive) et à repérer à l’avance ce que je pourrais faire pour les mettre en œuvre ensuite...ou les saboter. S’adresser à un intervenant extérieur à la situation, avec lequel on n’a pas de liens affectifs permet aussi de libérer une parole plus authentique. Ce travail s’est poursuivi au cours de la séance, de manière très efficace, approfondie et dans une ambiance très chaleureuse. Rien à voir avec le psy silencieux qui ne renvoie rien, ni avec un directeur de conscience qui dirait ce qu’il faut faire, ni non plus avec un coach tel que l’imagine l’inconscient collectif, qui aide à tenir le coup pour mieux supporter les contraintes de l’entreprise néo-libérale. Non, une vraie relation avec l’accompagnant, gardant cette distance nécessaire et n’allant pas non plus au delà du contrat fixé ensemble. Cet entretien m’a permis de mieux comprendre ce qui se jouait dans le conflit présent et de trouver mes propres réponses. J’attendais des réponses à mes questions : H. Ott m’a renvoyé d’autres questions, me mettant en chemin pour trouver mes réponses moi-même. Sans jugement, sans projections de sa part, en s’appuyant uniquement sur ce que je mettais en avant, moi. Pour autant, il m’a donné de vraies pistes, m’a aidée à repérer ce qui était réellement inacceptable pour moi et comment je pouvais sans violence mais avec fermeté introduire des changements. Il m’a permis de voir comment introduire du tiers pour sortir de ce conflit. J’ai surtout découvert la place très importante des sentiments, des émotions qui, non reconnus, entraînaient de la culpabilité, et auxquels on devait accorder le statut de faits objectifs pour ne pas se laisser enfermer dans la dictature des arguments. J’ai amorcé un début de compréhension de mon propre fonctionnement qui m’a permis de repérer où je bloquais. J’ai enfin entendu que la crise ne signifiait pas forcément un drame, qu’elle pouvait être salutaire, qu’il ne fallait pas la fuir ni craindre de la provoquer (dans ce contexte précis). Entendu cela, mais pas intégré tout de suite. Je suis ressortie de cette séance avec des outils que je m’étais appropriés, d’autres dont je ne savais pas encore me servir, mais dont je connaissais l’existence et qui m’appartenaient. J’en suis sortie très détendue, soulagée, libérée. Capable de prendre du recul dans la situation lorsqu’elle s’est représentée ; d’affirmer ma demande d’écoute, sans demander de réponse, de m’appuyer sur quelques procédures institutionnelles, de faire reformuler des décisions claires. Je n’ai pas pu faire valider des clarifications de fonctions qui auraient permis d’introduire des tiers institutionnels ; la présidente faisait un barrage total et je me suis trouvée en minorité. J’ai réussi, cependant à mes distancier des conflits, à sortir en partie d’une position symétrique ; j’ai aussi commencé à rompre le silence sur ce qui se passait au sein du bureau et que le reste de l’association ignorait. Mais, en aval, le travail amorcé sur moi-même a continué son œuvre. J’ai pu repérer au bout de 4 mois, lorsque je me suis retrouvée avec une épaule bloquée et une douleur extrême, que j’avais atteint mes limites. ; H. Ott m’avait juste demandé jusqu’où j’irais par devoir, à quel moment ça deviendrait le sacrifice que je refusais ; j’ai vu que j’y étais et forte de ce qu’il m’avait permis de voir à propos de la crise, j’ai osé affronter la crise : j’ai démissionné, pour me protéger, pour dire STOP à des attitudes inacceptables. Cela engendra une crise, certes ou plutôt cela la révéla, cela amena les autres à se positionner et je n’étais plus seule protagoniste du conflit avec la présidente. Aujourd’hui, j’en suis là ; c’est douloureux mais libérateur, salvateur c’est certain pour moi, utile pour l’association pour une prise de conscience collective et une remise à plat de ce que l’on veut faire ensemble ; un peu trop tôt pour en parler ; j’ai refait appel à H. Ott qui a répondu aussitôt présent et a accepté de m’accompagner dans cet acte difficile. Je pourrais témoigner que le service après-vente est très performant et réactif ! Je préfère reconnaître l’engagement fort d’H. Ott dans cet accompagnement ; neutralité ne veut pas dire distance ni désinvestissement. Merci, H. Ott d’être resté à mon côté, sans jugement, m’apportant le miroir que je demandais ! B. L. |
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